C’est à un exercice d’érudition et de synthèse que s’est livré l’historien français, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne : balayer presque 250 ans d’histoire pour interroger le poids de la guerre du XIXe au XXIe siècle. 

S’inspirant de la maxime de Hobbes, « la guerre de tous contre tous » … mais avec ici un ?, le spécialiste de l’Allemagne et de la modernité occidentale a questionné les notions de guerre, de paix, de civilisation, de régression, de brutalisation ou encore d’élites. Les références à Kant, Leibniz, Hegel, Marx mais aussi N. Elias, G. Mosse, W. Wilson, G Chamayou ou encore V. Tiberj, nous ont ensevelis de denses connaissances ! 

Pour autant, il y avait là des bribes à saisir pour alimenter la réflexion car « faire un peu d’histoire et en faire tout le temps  est une école de l’intelligence ». Et surtout, comme l’a conclu J. Chapoutot, il importe de ne pas acter de la fatalité d’un monde « de prédation, de spoliation, de dévastation » pour affirmer, hier comme aujourd’hui, la pluralité des univers possibles.   

Site institutionnel : https://rencontres-int-geneve.ch/la-guerre-de-tous-contre-tous-civilisation-et-regression-xixe-xxie-siecles/