Au menu :

- Salades de choux et de carottes des Jardins de Laura à Reignier.

- Tartiflette au Reblochon du Val d'Arly

- Quiche aux légumes bio

- Yaourt bio ou Tomme de Savoie de la fromagerie de la Tournette à Fillinges

- Pommes et poires de la Ferme des 4 Saisons (Reignier/Chêne en Semine)

Mine de rien, entre l'élaboration du menu et la recherche des ingrédients, cela a un peu été le parcours du combattant... Et finalement, un repas de presque 60 centimes plus cher que les repas habituels. Clairement, "on ne pourrait pas faire cela tous les jours" avec le budget de restauration collective.

Toutefois, cela pose questions 🤔

- Consommer des produits locaux via des circuits de distribution courts coûte plus cher que des produits qui ont fait des centaines de km ? Il y a donc des "frais cachés" qui ne sont pas pris en compte quand les produits viennent de plus loin ou ne sont pas bio : bilan carbone ou effets sur la santé à long terme par exemple.

- Par ailleurs, minimiser les déplacements, valoriser l'agriculture et les emplois locaux, c'est contribuer à construire la résilience de nos territoires c'est-à-dire "« la capacité d’un système, une communauté ou une société exposée aux risques, de résister, d’absorber, d’accueillir et de corriger les effets d’un danger (...), notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de base ». Or nous le savons, les menaces locales (et mondiales) sur le climat et la biodiversité sont réelles.

Alors, est-ce que tout cela ne vaut pas coût ?

Pour aller plus loin :