Après l’accueil réalisé par Mme Saulo, les élèves ont pu écouter des représentants de la recherche météorologique mondiale apporter leur expertise à propose des Systèmes d'Alertes Précoces, thème retenu pour cette journée mondiale.

"À l’ère des catastrophes climatiques, il faut que chaque personne sur Terre soit protégée par un système d’alerte précoce ; il s’agit là d’une question de justice. Ensemble, donnons corps à cette ambition." précisait en amont Antonio Guterres, le Secrétaire Général des Nations Unies dans son message public du 23 mars.

Ce 24 mars à Genève, Madame Celeste Saulo a pu rappeler que toutes les activités humaines dépendent de la météo et qu'il s'agit plus que jamais d'agir "plus loin, plus vite et ensemble" dans un contexte où les températures ont déjà dépassé les 1.5°C par rapport à la période préindustrielle ("times are changing"). 

• « La fragmentation nous fragilise » a rappelé M.J. Lauber, représentant permanent de la Suisse auprès de l’ONU « et le coût de l’inaction est trop élevé »
• « Solidarité, équité et pérennité » doivent être les mots d’ordre que M. Mxolisi Nkosi, représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès de l'Office des Nations Unies à Genève portera aussi au G-20.
• « Le monde a besoin de science, de justice et d’égalité » a précisé M. Tovar da Silva Nunes, représentant permanent du Brésil auprès de l'Office des Nations Unies à Genève. Alors que la COP30 se tiendra en novembre 2025 à Belém (Brésil) et que l’on y célèbrera les 10 ans des Accords de Paris (COP 21), il est plus nécessaire que jamais de continuer d’avancer afin de concrétiser les ambitions de 2015.

D'autres voix ont été marquantes comme celle de de Mme Soma Sen Roy, directrice générale du département météorologique indien, expliquant les stratégies de l'Inde pour sensibiliser les habitants au risque lié à la foudre, ou bien celle de Mme Maureen Ahiataku, météorologiste en chef à l'Agence  ghanéenne qui a montré les avancées dans les systèmes d'alertes précoces au Ghana suite à des catastrophes meurtrières durant les dernières décennies (comme le 3 juin 2015 avec d'importantes inondations ayant fait 250 morts).

Au nom de ses camarades, Candice a pu poser une question aux intervenants sur l'accès à l'éducation et à la formation sur les questions climatiques. Mr Yi Wang, Directeur du Bureau du Centre météorologique mondial de Beijing, a répondu en disant que son organisme proposait des formations et des cours dans des centres spécialisés. Ceux-ci devraient permettre à des universitaires, même ceux venant de l'étranger, d'en bénéficier.

Toute ces personnalités ont ainsi permis aux élèves de faire un instructif tour du monde de l’état de la recherche ou des actions dans le domaine des alertes précoces. Ces échanges ont aussi offert un intéressant aperçu des rouages de la diplomatie internationale.

Alexandre Gallet
 

Pour aller plus loin, voir document joint ou https://wmo.int/fr/site/vsemirnyy-meteorologicheskiy-den-2025